Faire revivre la DS à partir
de son ADN d’origine
CITROËN DS
Sa première apparition au salon de l'auto en 1955 fait sensation.
Sa ligne audacieuse et révolutionnaire, son confort et ses innovations techniques inégalées sur le continent européen en font l'un des véhicules haut de gamme les plus prisés jusqu'à la fin des années 70.
Le début des années 2000 marque le retour en grâce de la DS auprès des collectionneurs. Un attrait sans doute relancé par obtention de la 3e marche du podium du concours international "Car of the Century" en 1999.
La même année la DS est également nommée "Plus belle voiture de tous les temps" par le magazine Classic & Sports Car.
MYTHIQUE & SÉDUISANTE
Pourquoi la Citroën DS…?
Certainement en raison de son profil atypique et de son caractère sympathique. Des formes rondes et des lignes tendues, une bouille sérieuse avec des yeux en amandes…
Une sorte de soucoupe volante profilée qui flotte au dessus du bitume. Pour moi, elle évoque l’enfance, la voiture familiale, le véhicule idéal que l'on est fier de conduire !
Enfin ça, c’est ce que j’imagine aujourd’hui, le temps a sublimé la réalité et gommé les rides du passé.
UTOPIE RÉALISTE ?
Fière d'être française.
Certaines marques automobiles ont su tirer profit de leurs modèles emblématiques pour nous proposer, avec succès, de nouveaux véhicules dignement inspirés de leurs devancières… Fiat 500, New Beetle, Mini…
Pour toutes ces raisons, la DS du vingt-et-unième siècle mérite de rouler à nouveau !
Quelles technologies ?
Délire de designer sur un concept-car !
Oui et non. Derrière cela, il faut une base réaliste. Concernant la motorisation, l'hybridation et le tout électrique sont deux choix incontournables (voire trois avec la pile à hydrogène). L'hybridation s'impose maintenant pour tous les modèles puissants afin de leur donner une autonomie digne de ce nom et aussi de pouvoir répondre aux normes environnementales de plus en plus contraignantes.
Le tout électrique enfin, s'inscrit comme l'avenir tente-t-on de nous convaincre. Toutefois l'autonomie, le temps de recharge et le coût d'achat des batteries sont encore trois points noirs que la technologie se doit d'améliorer.
En terme d'ergonomie.
Les portes sont à ouverture antagoniste, ce qui propose une montée à bord plus généreuse et facilite l'accès aux places arrières. Le vitrage de portière est sans encadrement. L'utilisation d'un hayon pour le coffre reste ce qu'il y a de plus facile pour le chargement. Son ouverture pouvant être moins encombrante en se dégageant par glissement au-dessus du toit grâce à un système de double bras.
Le cockpit et l'espace intérieur.
L'heure est à la simplification. Il est temps de retrouver un peu de sobriété dans le champs visuel du conducteur. Les écrans peuvent suffirent à afficher les infos de conduite (y compris tête haute) et de confort. De même qu'il est envisageable de remplacer les trois rétroviseurs par des écrans intérieures et des caméras extérieures.
Le luxe c'est l'espace. Il faut donc dégager les volumes pour un meilleur accueil des passagers.
Esthétique.
Les rappels de couleurs de la carrosserie tant à l'intérieur qu'à l'extérieur sont aujourd'hui largement plébiscité à l'instar de la personnalisation que l'on pousse à l'extrême. Le nec plus ultra serait de pouvoir obtenir la teinte de carrosserie de son choix… Mais cela n'est pas encore viable financièrement !
L'esprit sportif est souligné par une carrosserie bi-tons dont un ton mât (en noir sur le concept proposé) appliqué en remplacement de la plupart des chromes.
Tout reste à faire mais c'est déjà le début d'une réflexion que j'espère cohérente.
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LAURENT GAUTIER
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GAUTIER Laurent - 2019 | Graphiste & directeur artistique | Formateur en infographie | Designer d'environnement